Depuis la signature des accords sur la Convention Collective Nationale (CCN Taxis), la CGT-Taxis participe aux différentes instances du dialogue social: la commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI), ainsi que la commission paritaire nationale emploi et formation professionnelle (CPNE-FP).
Elle y défend l’intérêt des salariés Taxis et de la profession conformément aux résolutions votées lors du 51ème congrès de notre syndicat.
-Réunion de la CPPNI du mardi 08 février 2022-
-Présence d’un syndicat patronal de VTC ! :
Cette 1ère réunion de l’année 2022, voyait la participation d’un syndicat de VTC (la CSNERT).
En effet une mesure de représentativité des Organisations Patronales (OP) du 4932Z, a placé en décembre 2021 le syndicat patronal CSNERT en tête des OP représentatives des employeurs du secteur 4932Z.
Nous rappelons que le 4932Z (transport particuliers de voyageurs par Taxis), est le code APE utilisé par l’INSEE à des fins statistiques.
Les entreprises de VTC y ont été rattachées, par la suite, ceci étant, depuis, source de confusion entre nos deux activités, par nature différentes.
La CGT dénonce la présence d’une telle OP à la table des négociations de notre métier de Taxi (voir courrier envoyé au Ministre du Travail).
En tant que représentants de la branche professionnelle du Taxi, il n’est pas de notre ressort d’organiser l’activité et de nous immiscer dans le dialogue social des VTC et inversement.
-Poursuite de la négociation salariale, propositions pour 2022 :
Le premier accord sur les salaires remonte à 2018:
Les parties syndicales et patronales consacraient le principe de non écrasement de la grille (maintien des écarts de rémunération entre chaque grille et dans les grilles, entre chaque niveau, pour les personnels roulants).
La CCN, par extension de la convention collective des taxis parisiens, prévoyait de plus un intéressement au chiffre d’affaire réalisé par le salarié taxi.
Le dernier accord sur les salaires remonte à novembre 2019:
Refusé par la CGT, il a été signé par FO.
Cette même année 2019, l’intéressement du salarié au chiffre d’affaire a été dénoncé par le patronat. La CGT-TAXIS l’a contesté, mais n’a malheureusement pas pu s’y opposer.
Depuis, toutes les négociations concernant la revalorisation des salaires ont échouées.
Face à une inflation qui dégrade fortement le pouvoir d’achat des salariés, les propositions patronales sont très insuffisantes et restent largement en dessous de l’inflation:
Pour une inflation de près de 6% entre fin 2018 et début 2022, les propositions patronales sont allées de 1,5% à 2,5% d’augmentation.
La CGT rappelle que l’objectif de la négociation est d’améliorer la situation de tous les salariés au niveau national et se refuse à signer un accord qui ne représente pas une réelle avancée en matière de salaires.
La CGT-TAXIS accorde la primauté aux augmentations de salaire car celles-ci jouent pour le pouvoir d’achat dans l’immédiat et pour les droits sociaux, à court, moyen et long terme (le chômage, les indemnités journalières de Sécurité Sociale, la retraite, …).