Certains élus ont toujours montré leurs soutiens à notre profession comme les élus du Parti Communiste qui ne rate pas une occasion pour défendre les taxis. Mais certains élus au niveau national ou local nous apportent également leur soutien.
Ce fut le cas du député de la Meuse Bertrand Pancher (UDI) par exemple qui n’hésita pas à nous soutenir vigoureusement lors de notre semaine de grève le mois dernier. Il fut notamment le seul élu à être venu directement Place de la Porte Maillot à la rencontre des taxis.
Au niveau de Paris, c’est Danielle Simonet, fidèle adjointe de Jean Luc Mélenchon au Parti de Gauche qui tente de secouer une Mairie de Paris qui n’a toujours pas rétabli les bornes d’appel plus d’un an après les avoir détruites (téléchargeables ci-dessous).
Par contre, certains s’évertuent à tenter de détruire le taxi comme les Républicains (ex-UMP) de Sarkozy, déjà à l’origine de nos malheurs actuels puisque c’est l’UMP qui avait créé les VTC en 2009. Ce parti souhaite ni plus ni moins que les VTC aient les mêmes droits que les taxis (couloirs de bus, aides aux véhicules électriques,…).
Mais que font-ils des devoirs des taxis ? La CGT-Taxis dénonce cette nouvelle injustice et demande à ce que chaque chauffeur de taxi rencontre ses élus (locaux et nationaux) afin de les informer de la réalité de notre situation.
Car il n’est pas possible de déposer des vœux tels que ceux des ex-UMP, si ces élus connaissaient la réalité du terrain. Ils sont soient déconnectés de nos réalités et ignorent ce qu’est le taxi et les conditions de travail des chauffeurs, ou alors nous commenceront à croire ce qu’on lit à droite et à gauche, en France comme en Europe, sur la promiscuité malsaine entre certains élus, voire ministre, et les entreprises d’applications VTC. Ainsi, lors de la manifestation à Londres où la CGT était présente, un homme politique anglais, Georges Galloway, a publiquement mis en cause des membres du gouvernement qui aurait bénéficié des faveurs d’une société lié aux applications VTC ! C’est scandaleux ! Le député Thévenoud nous avait déjà alerté en 2014 sur le lobbying intense des éditeurs de plateformes numériques VTC/LOTI exercé sur les députés.
Il est donc de la responsabilité de chaque chauffeur d’aller voir son maire, son député afin de l’informer de ce qu’est le métier de chauffeur de taxi et de ses conditions de vie. Nous n’avons pas les milliards de ces multinationales mais nous avons la force du nombre, donc mobilisons nous et sensibilisons nos élus rapidement !
Ci-dessous et pour démontrer que c’est possible, voici le communiqué de Danielle Simonet (Parti de Gauche) qui a pris de son temps pour nous rencontrer afin d’appréhender notre situation et nous la remercions vivement de son intérêt pour les travailleurs du taxi.
Que Paris soutienne ses taxis ! par Danielle SIMONNET
8 fév 2016
Rétablissons les bornes de taxis et l’appli “Paris Taxi” !
La mobilisation des taxis a révélé la mise en danger de la profession par le développement sauvage de la concurrence déloyale des plateformes de VTC et Loti comme Uber. Le gouvernement a révélé que 28 de ces plateformes étaient suspectes de pratiques illégales et de non respect des réglementations du transport de personnes.
La ville de Paris a été bien silencieuse durant tout ce conflit. Or, elle doit assumer sa part de responsabilité : La ville, sans aucune concertation a supprimé de nombreuses bornes. Elle a annoncé à grands renforts de com’ la mise en service d’une nouvelle application “Paris taxi” qui n’a jamais réellement fonctionné.
A qui profite cette incompétence ? Certainement pas aux taxis qui en paient le prix fort, avec une baisse de près de 30% de leurs courses !
Je défendrai à la séance du Conseil de Paris des 15, 16 et 17 février prochains, au travers d’un voeu le rétablissement des bornes de taxi et des stations pour un usage de proximité et la relance de l’application “Paris Taxi” ou le développement d’une nouvelle application publique et gratuite afin de répondre réellement aux besoins des usagers et des taxis, en associant ceux-ci à l’élaboration du projet.