Tous ensemble le 26 janvier !

Depuis 2009, les gouvernements successifs n’ont cessé de nous trahir dans l’unique but de nous faire mourir. En niant l’évidence, en fermant les yeux sur les dérives, en dérégulant de manière sauvage notre profession sans même nous donner les moyens d’être compétitif, en gagnant du temps, et en inondant le marché d’une offre irraisonnée, toujours plus incontrôlable et incontrôlée, l’inévitable se produit. Nous coulons.

TAXIS, NOTRE METIER EST EN PERIL,

NOTRE CAUSE EST JUSTE, MOBILISONS NOUS !

Marre d’être trahis, ignorés, méprisés ! Marre d’être salis, manipulés, humiliés ! Refusons d’être sacrifiés !

Depuis 2009, les gouvernements successifs n’ont cessé de nous trahir dans l’unique but de nous faire mourir. En niant l’évidence, en fermant les yeux sur les dérives, en dérégulant de manière sauvage notre profession sans même nous donner les moyens d’être compétitif, en gagnant du temps, et en inondant le marché d’une offre irraisonnée, toujours plus incontrôlable et incontrôlée, l’inévitable se produit. Nous coulons.

L’exaspération est totale sur Paris ou après des mois de baisse régulière l’activité est désormais à l’arrêt, ainsi que dans toutes les grandes agglomérations. Les taxis marseillais l’ont déjà compris, certains de Nantes et Bordeaux… se réveillent aussi. Les collègues observent amèrement les contrefaçons de taxi bafouer les lois impunément : des clandestins qui font du taxi déguisés sous couvert de co-voiturage, des éditeurs d’application qui contournent la loi en faisant faire du VTC sous le statut du LOTI, des VTC et/ou LOTI qui maraudent électroniquement, du racolage organisé dans les aéroports ou dans les gares sous les yeux de la police, des chauffeurs VTC et/ou LOTI qui empruntent les voies de bus sous le regard des policiers et des vidéos surveillances… Tout y passe ! Excédés par cette jungle urbaine, certains chauffeurs se voient de nouveau contraints de faire le travail de la police. Inadmissible dans un état de droit !

L’inquiétude des chauffeurs de taxis se généralise partout en France. Nos collègues exerçant en milieu rural et jusque là plus épargnés que leurs confrères des grandes villes sentent désormais le vent tourner. A juste titre, puisqu’ils viennent d’apprendre que le gouvernement prévoit de renégocier courant avril 2016 le marché de la Cpam (80% de leur CA) en associant autour de la table les VTC. Catastrophe annoncée !

L’évidente volonté de l’Etat Français à détruire le taxi et ses 60 000 emplois nous mobilisera de nouveau et de manière illimitée à compter du mardi 26/01/2016 pour obtenir soit la suppression immédiate des VTC-LOTI, soit l’indemnisation conséquente de tous les chauffeurs de taxi. Le gouvernement devra également abandonner son idée de forfait car nous tenons particulièrement à notre taximètre qui est notre marque de fabrique (juste prix pour le client, juste rémunération pour le chauffeur) et qui surtout empêche les contrefaçons de taxi de détourner davantage de clients à leur profit en se positionnant juste au dessous de notre forfait. Notre mobilisation sera donc reconduite tant que nous n’aurons pas obtenu du gouvernement toutes les garanties suffisantes.

Le mouvement actuel s’organise sous l’impulsion de 11 organisations professionnelles, qu’elles soient associatives ou syndicales. Cette intersyndicale, reflet de la profession, travaille main dans la main pour unir le plus grand nombre de collègues autour du même consensus, à savoir, récupérer l’activité qui nous a été volé et garantir notre avenir. De nos vœux les plus chers, nous invitons dès à présent tous les taxis dont les organisations n’appellent pour l’instant pas à sortir à contacter au plus vite leurs représentants pour les convaincre de l’urgence à manifester tous ensemble. Par solidarité, nous appelons les centrales radio à ne distribuer aucune course les jours de grève et à accorder un avoir sur la redevance. Par solidarité, nous attendons des loueurs qu’ils ne facturent pas leurs locataires de ces journées sacrifiées pour l’avenir du taxi et que les employeurs ne pénalisent pas non plus leurs salariés.

Seule la loi du profit semble dicter au gouvernement ses décisions mais la fatalité n’existe pas en politique. Si à 0 dehors nous sommes certes tous morts, à 10 000 nous sommes les plus forts. Alors finies les excuses bidons (voiture en révision, enfant malade, client à honorer, décès dans la famille, peur de me faire casser la voiture,  …). Notre profession individualiste par nature ne devra son salut qu’à un sursaut collectif. Donc n’attendez plus de savoir si votre collègue s’est bougé pour bouger vous même. N’attendez plus d’allumer votre télévision pour vérifier que suffisamment de collègues sont sortis avant de vous décider à rejoindre ceux déjà présents dès 5h du matin. Cessez de vous convaincre qu’il y a sur place suffisamment de collègues mobilisés pour profiter d’une journée de repos bien au chaud. Rejoignez nous plutôt sur Roissy, sur Orly, et place de la Porte Maillot, avec votre voiture, sans la garer à 10 km de là et juste pour dire « j’y étais » car chaque voiture compte.

Les taxis qui aiment leur métier ne se résigneront jamais à le perdre. L’enjeu de la négociation qui s’engage avec l’Etat est donc pour nous une question de vie ou de mort. Mettons tout en œuvre, ensemble, pour que l’Etat nous rende justice.

Mardi 26 Janvier 2016, Pte Maillot, CDG, Orly

AFT, CFDT, CGT, CSAT, CTP, LMTS, UNTP, Taxis de France, SACTTSRU, SDCTP, SUD

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